Made with MAGIX
Enseignant Chocolatier
Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Atlantiques
source wikipédia
Les feuilles sont disposées de manière alternée de chaque côté de la tige. Elles sont planes,
entières, ovales avec le bout pointu, environ trois fois plus longues que larges et peuvent mesurer
jusqu'à une quinzaine de centimètres. La tige et les feuilles sont vertes, charnues, gorgées d'un
suc transparent et irritant provoquant sur la peau des brûlures et des démangeaisons persistantes.
Au nœud d'insertion des feuilles apparaissent souvent des racines aériennes qui permettent à la
vanille de s'accrocher à son support ou le cas échéant à une bouture de s'enraciner.
Les fleurs, groupées par huit ou dix, forment de petits bouquets à l'aisselle des feuilles. De
couleur blanche, verdâtre ou jaune pâle, elles possèdent la structure classique d'une fleur
d'orchidée.
La fécondation naturelle nécessite l'intervention d'insectes spécialisés, présents uniquement dans
les forêts denses dont la vanille est originaire en Amérique centrale. Les responsables seraient des
abeilles spécialisées dans le butinage des orchidées, les Euglossines, principalement l'espèce
Euglossa viridissima et peut-être aussi Eulaema cingulata. Les Mélipones, notamment Melipona
beechii, considérées à une époque comme les fécondatrices de la vanille, semblent en revanche
aujourd'hui écartées par les entomologistes.[2] Après la fécondation, l'ovaire qui faisait office de
pédoncule à la base de la fleur se transforme en une gousse pendante longue de 12 à 25
centimètres. Les gousses fraîches et encore inodores ont un diamètre de 7 à 10 millimètres. Elles
contiennent des milliers de graines minuscules qui seraient libérées par éclatement des fruits à
maturité si l'on ne veillait à récolter ceux-ci encore verts.