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Enseignant Chocolatier
Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Atlantiques
source wikipédia
La fécondation doit toujours être assurée manuellement fleur par fleur (en effet, l'insecte n'ayant
pas été importé dans les pays où la culture de la vanille s'est répandue, la fécondation doit faire
appel à l'homme).
Le procédé utilisé est toujours le même que celui découvert par Edmond Albius. On le pratique
tôt chaque matin (car les fleurs ont une vie brève de quelques heures en début de journée) et par
temps sec (car la pluie contrarie la formation du fruit).
La fleur est tenue délicatement d'une main, un doigt servant de point d'appui sous la colonne (la
partie centrale de la fleur). Avec un instrument pointu mais non tranchant, une épine par exemple,
on déchire le capuchon qui protège les organes sexuels mâles. Avec ce même instrument, on
redresse alors la languette (le rostellum) qui sépare les organes femelles de la partie mâle et l'on
rapproche avec les doigts l'étamine porteuse du pollen vers le stigmate ainsi dégagé en exerçant
une petite pression pour assurer un bon contact.
Préparation
La transformation de fruits parfaitement inodores en une épice moelleuse et agréablement
parfumée nécessite une préparation minutieuse et méthodique dont les principes ont été
développés au Mexique de longue date. La méthode la plus simple, dite préparation directe,
consiste à laisser mûrir la gousse en alternant les expositions à l'ombre et au soleil, mais les
résultats sont médiocres. On lui préfère donc la préparation indirecte commençant par un choc
brutal qui tue la gousse, suivi d'une série d'opérations de transformation, de séchage et de tri qui
durent près de dix mois avant d'aboutir au produit fini du bâton de vanille commercialisable.