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Enseignant Chocolatier
Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Atlantiques
source wikipédia
Bien que le noyer connaisse une forte expansion dans toute la France, c'est surtout dans le Sud-
Ouest et le Dauphiné que la noix fait l'objet d'un vrai commerce. Le Sarladais se spécialise dans
le cerneau avec une variété à coque tendre, la Grandjean, alors que le Dauphiné exporte des noix
en coques, ce qui permet de les conserver mieux et plus longtemps. Les exportations se font à
destination de l'Angleterre et des États Unis. En 1938, la noix de Grenoble obtient une AOC. En
1950, la filière noix du Périgord se mobilise pour créer, sur des bases modernes, suivant
l'exemple grenoblois, de nouvelles noyeraies à partir de variétés traditionnelles. La Franquette,
originaire du Dauphiné est introduite dans le bassin de production.
Le dénoisillage a toujours été au cœur de la tradition populaire. Près du cantou, les longues
veillées passées à casser les noix et extraire le cerneau, ponctuées de chants et proverbes ont
nourri la mémoire collective du Périgord; dans le Dauphiné ce sont les mondées qui sont à la fois
une fête entre voisins et un travail nécessaire. «Rien n'est perdu dans la noix, sauf le bruit qu'elle
fait en se cassant» Cette activité instaura une économie à caractère familial : l'énoisage ou
mondage. Il prit son essor dans la région de Sarlat-la-Caneda, et devint une véritable source de
revenus pour les familles.