Made with Xara L’hôte Dominique                                 Enseignant chocolatier Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Atlantiques Les sucres Innocuité En 1985, le Comité Scientifique de l’Union Européenne pour l’Alimentation a publié une évaluation complète des édulcorants. Ce comité d’experts en toxicologie des états membres de l’UE a accepté l’utilisation de l’acésulfame K dans les aliments et les boissons. L’innocuité de l’acésulfame K a été également examinée par le JECFA, avec la conclusion que son utilisation est sans risque, tout du moins à un niveau inférieur à 15 mg·kg-1 de poids corporel (dose journalière admissible)[8]. Cependant, les études qui prétendent démontrer l’innocuité de l’acésulfame K ont été remises en cause par un certain nombre d'individus et d'organismes, notamment par le Centre pour la Science dans l'intérêt public aux USA. Ils prétendent que les études existantes sont inadéquates, qu'il y a des erreurs dans les protocoles de recherches, le dosage, la durée des tests et que deux études sur des rats suggèrent un risque de cancer. En particulier ils notent qu'il n'y a pas eu d’études sur l’homme à long terme, ainsi ils doutent que les études qui prouvent que l'acésulfame K est rapidement absorbé et est excrété sans modifications (c.-à-d. pas métabolisé par le corps humain) soient représentatives du long terme. Plusieurs scientifiques ont en outre exprimés leurs doutes quant à la fiabilité des tests [10]. Malgré tout le consensus scientifique actuel est que l'acésulfame K est peut-être sans risque [4], ce qui est le point de vue mis en avant sur le site Web des relations publiques de l'industrie des édulcorants (IFIC). Toutefois, un rapport anglais de mars 2005 établirait que l'acésulfame K serait cancérigène (cause de tumeurs aux poumons ou de leucémie) et lié à l'hypoglycémie et des hausses de cholestérol[