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L’hôte Dominique Enseignant chocolatier
Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Atlantiques
Les sucres
Question de l'innocuité des édulcorants intenses
En dehors des édulcorants comme le sucre de table, lui-même cible de critiques
fréquentes, les édulcorants intenses font l'objet d'une certaine méfiance. D'un autre côté,
ils sont largement employés et plébiscités par une partie non négligeable de la population.
En Europe l'opinion est influencée par la position des industriels, les géants de l’agroalimentaire
tout comme les laboratoires pharmaceutiques, et un certain protectionnisme[4].
En 1991, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a interdit l’importation du
Stévia sous la pression du puissant lobby des édulcorants artificiels. Une vaste campagne,
soutenue par les Japonais, a aussitôt été lancée afin de lever cet interdit américain.
Sous la pression des consommateurs, la FDA a finalement autorisé, en 1995, la vente du stévia à
titre de supplément. Cependant, son usage est toujours interdit comme additif alimentaire que ce
soit aux États-Unis, au Canada et dans les pays membres de l’Union européenne.
Les édulcorants intenses présentent en apparence plusieurs avantages :
Le premier est qu'ils permettent d'obtenir un goût sucré sans apport calorique, ce qui peut
être utile notamment dans le cadre d'un régime hypocalorique, dans le cadre d'un régime
de maintien du poids corporel, ou encore pour les personnes diabétiques, pour lesquelles
la consommation de saccharose est en général déconseillée.
Ils sont pratiques d'emploi, présentés sous différentes formes facilement utilisables
(tablettes, poudre, etc.).
Toutefois, ils sont parfois déconseillés par des diététiciens ou des nutritionnistes pour certaines
raisons :